Date / Heure
Date(s) - 15/02/2019
8 h 30 min - 10 h 15 min
Emplacement
Ministère des Affaires étrangères, site Conventions
Le renseignement s’est toujours intéressé à la sphère économique. Mais la mondialisation, et la « guerre économique » qui se profile, renouvelle son rôle et peut-être ses méthodes.
Les récentes évolutions en matière de renseignement mais aussi d’espionnage industriel, bref de « secret » démontrent une irruption du droit de plus en plus grande dans le monde jusque là très politique des affaires secrètes. On pense bien sûr ici à la récente loi du 30 juillet 2018 sur le secret des affaires qui transpose la la directive européenne de 2016, mais aussi à la loi pionnière du 24 juillet 2015 relative au cadre juridique du renseignement. Mais, on le sait, les évolutions législatives sont parfois impuissantes à modifier les pratiques. Pour mieux adapter notre système et assurer l’efficience de ce secteur par définition clé, il parait utile d’analyser les leviers d’efficacité, mais également les lacunes qui existent en ce domaine, tant au niveau national qu’international, public que privé, en élaborant de nouvelles grilles de lecture.
Quelles sont les nécessités des acteurs publics et privés en matière d’intelligence économique ? En quoi sont-elles spécifiques ? Les services de l’État et les récentes réformes y répondent-ils ? Quels sont les ingrédients nécessaires à l’élaboration d’une politique, juridique, économique, ou diplomatique, efficiente en la matière ? Au sein de l’entreprise, faut-il faire évoluer des directions et améliorer les structures pour mieux combattre l’espionnage industriel et commercial ?
Intervenants
M. Jean-Pierre VUILLERME, Vice-président à l’ADIT, ancien directeur de sécurité chez Michelin
Me Bertrand WARUSFEL, Avocat, Professeur à l’Université Paris 8, spécialiste des questions juridiques liées à l’intelligence économique et à la protection des secrets, vice-président de l’association française de droit de la sécurité et de la défense