Les directeurs juridiques sont des observateurs privilégiés et bien souvent les acteurs des transformations à l’oeuvre dans le droit “global”. Ils jouent, dans la vie du droit interne et internationale, un rôle majeur mais méconnu qui ne bénéficie pas, en France notamment, d’une visibilité à la hauteur de leur contribution à la construction de ce nouveau droit mondialisé.

Ce rapport – fruit d’un partenariat entre Conventions et le Cercle Montesquieu, sur une initiative d’Antoine Garapon et de Pierre Laporte – a été élaboré à partir d’entretiens individuels avec une dizaine de directeurs juridiques de grands groupes, de la participation à de multiples rencontres professionnelles et de séances de brainstorming réunissant des directeurs juridiques, des chercheurs et l’équipe de l’IHEJ.

Partant du constat que la fonction de directeur juridique dans la mondialisation est portée par trois moteurs puissants du monde contemporains : le droit, l’entreprise et le monde ; le rapport analyse aussi les trois défis que se doit de relever le directeur juridique s’il veut garantir le développement de sa fonction : défendre une position qui reste encore à circonscrire, mettre en forme l’action éminente des entreprises dans la mondialisation, enfin, adapter à son avantage l’ambiguité constitutive de sa fonction, un tiers inclus.

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À propos de l'auteur

Sarah Albertin

Avocate et juriste de formation, Sarah Albertin est spécialisée en droit européen (université Paris 2) et en droit pénal. Associée aux travaux de l’IHEJ depuis 2009, elle a d’abord travaillé à la coordination des émissions radiophoniques « Le Bien Commun » (devenues « Esprit de Justice »), produites par Antoine Garapon sur France Culture. Dans le même temps, Sarah Albertin a participé au programme Conventions sur les questions de droit global, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, et coordonné un projet de recherche sur le whistleblowing, en partenariat avec l’ESCP. Après une expérience professionnelle à New York au sein du cabinet d’avocats Kelley Drye, elle a obtenu le CAPA fin 2013 puis intégré le cabinet d’avocats VIGO à Paris, où elle a suivi des dossiers en droit pénal et droit pénal des affaires jusque fin 2014. Elle assure aujourd’hui des missions de veille documentaire et de recherche dans le cadre des projets Conventions sur la mondialisation.