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Date / Heure
Date(s) - 23/05/2012
8 h 45 min - 10 h 30 min

Emplacement
Ministère des Affaires étrangères, site Conventions


Vingt après que le premier Sommet de la Terre à Rio a opéré la jonction entre la question du développement et celle de la protection de l’environnement, une nouvelle Conférence des Nations Unies sur le développement durable se tiendra au Brésil du 20 au 22 juin 2012. Bien moins médiatisé que la dernière conférence sur le climat à Copenhague, le sommet « Rio+20 » sera pourtant l’occasion d’aborder un grand nombre de sujets critiques, autour de deux grands thèmes : les attentes d’une économie verte et la gouvernance mondiale du développement durable. Mais dans les états-membres, les organisations inter-gouvernementales et les groupements d’entreprises représentés à Rio, la prudence semble être de mise. Dans un contexte de crises économiques et de nouveaux équilibres géopolitiques, et alors que les ONG souhaitent réorienter les débats vers une plus grande responsabilité des entreprises, quelles attentes exprimer à l’approche de ce sommet ? Faut-il penser avec The Economist qu’un nouveau jeu de traités, d’organes multilatéraux et d’institutions serait la dernière chose dont l’écologie a besoin, et que le vrai enjeu se trouverait davantage dans la capacité de ce sommet, comme celui de Stockholm en 1972, à reformuler les termes du débat, en consacrant par exemple de nouveaux concepts comme la productivité des écosystèmes? Autour de quelles priorités d’action un consensus pourrait-il se dessiner aujourd’hui, et comment repenser la répartition des responsabilités entre acteurs publics et privés, entre pays développés, émergents et en développement ? De quels instruments nouveaux le droit de l’environnement aurait-il le plus besoin?

Intervenants :

M. Jean Pierre THÉBAULT, Ambassadeur de France délégué à l’environnement.

Me. Christian HUGLO, Associé fondateur, Cabinet Huglo-Lepage.

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